A la recherche des couleurs perdues...
Même après 8 ans et vous devez commencer à le savoir, je ne m'y fais toujours pas. Me lever chauffage allumé, aller au parc à 10h ou bien à 16h et ne pas savoir quelle heure il est , scruter le ciel...voir sa blancheur grise tellement la lumière est la même à toute heure; Le fog recouvrant tout et nous obligeant à nous habiller comme en hiver ou presque en plein été...
Un jour d'été donc aller en bord de plage et voir cet océan aux reflets ardoise qui rappelle les jours de tempête, voir une touriste de rose vetue sur fond gris...oui, c est l'été, à San Francisco.
Et puis rouler quelques rues plus loin ou bien passer le pont à la recherche des couleurs perdues et retrouver le ciel bleu... se retourner pour se dire qu'on n a pas rêver que oui la ville est plongée sous sa couverture estivale préférre...rouler un peu voir la température extèrieure monter plus vite qu'un cheval au galop, le soleil briller et la chaleur écraser les paysages tous plus blondis et brunis par les rayons et le manque d'eau.
Retrouver la palette des jaunes, des blonds déclinés, des touches de vert des chênes centenaires, des vaches toujours plus noires, les couleurs des roses en plein square...
Oui il faut Aller profiter de la couleur de l'été loin de la ville... et rentrer devant ce ciel rosé... avant de renfiler son pull et voir la température dégringoler en quelques kilomêtres... Se dire qu'il y a deux vies en été ici. La vie en ville sous couverture blanche et l'autre, bien plus colorée.